UN FAMEUX TENOR
Un fameux ténor je veux bien sur parler de ROBERTO ALAGNA.
Né de parents siciliens immigrés en France, Roberto a toujours chanté de manière naturelle, de la variété en passant par les célèbres mélodies napolitaines et siciliennes, jusqu'au jour où il fit la rencontre de Raphaël Ruiz. Un contrebassiste d'origine cubaine également professeur de chant qui décide de lui transmettre le goût de l'art lyrique tout en lui enseignant les premiers rudiments du chant classique. Mais en ce qui concerne réellement sa technique vocale hormis l'enseignement de M. Ruiz, cela reste un peu dans le flou, peut être volontairement, étant donné que sa façon de chanter est quasi identique « techniquement » à celle de Luciano Pavarotti avec certes une couleur et une hauteur de voix différente.
Par la suite, sa rencontre avec Gabriel Dussurget, créateur du Festival d'Aix-en-Provence, puis avec la pianiste Elizabeth Cooper furent déterminantes (voir le livre autobiographique Je ne suis pas le fruit du hasard, éditions Grasset 2007).
Jusqu'à l'âge de 22 ans, il se produit dans les cabarets parisiens. En 1985 il sort le 45 tours Embrasse-moi chez Eddie Barclay. Puis, après avoir remporté le concours Pavarotti en 1988, il débute comme ténor lyrique dans le rôle d'Alfredo Germont de La Traviata de Verdi. Très vite, sa carrière connaît un rapide essor, qui le conduit sur les principales scènes lyriques mondiales (Scala de Milan, Metropolitan Opera de New York, Royal Opera House de Londres, Opéra Bastille de Paris, etc.).
Sa première épouse, Florence, lui donne une fille, Ornella (née en 1992), mais succombe en 1993, victime d'une tumeur au cerveau. En 1996, il épouse la soprano roumaine Angela Gheorghiu avec laquelle il enregistre de nombreux disques et joue dans de nombreux opéras. En octobre 2009, Angela Gheorghiu annonce sur son site être séparée de son mari depuis deux ans et avoir engagé une procédure de divorce. Mais le couple se réconcilie ensuite1. Début 2013, Angela Gheorghiu annonce à nouveau leur divorce.
Il compte de nombreux rôles à son actif et sa discographie est très étendue, concentrée sur des rôles en français et en italien, avec de rares exceptions comme le latin du Te Deum de Berlioz.
Son timbre clair, sa voix juvénile et sa diction soignée conviennent particulièrement à certains rôles, comme Roméo (Roméo et Juliette de Gounod), Mantolva (Rigoletto) ou Edgard (Lucie de Lammermoor, dans la version en français). Il a fait redécouvrir en français Cyrano de Bergerac d'Alfano. Une des particularités qui ajoutent à la clarté de sa diction en français est qu'il est un des rares chanteurs à garder assez systématiquement le son naturel du r français, non roulé.
En 2001, il a joué dans le film-opéra de Benoît Jacquot Tosca avec son épouse.
Lors de la fête nationale française, le 14 juillet 2005, il interprète La Marseillaise devant la tribune d'honneur. La même année, il enregistre un disque reprenant plusieurs airs et duos d'opérette (Roberto Alagna chante Luis Mariano), vendu à 400 000 exemplaires[réf. nécessaire].
Le 10 décembre 2006, le ténor quitte la scène de la Scala, à la fin du premier air d'Aïda, après avoir entendu des spectateurs émettre des sifflets2. Sa doublure, Antonello Palombi, encore en chemise et en blue jeans, reprend immédiatement le rôle de Radames. Stéphane Lissner, qui dirige la Scala, lui fait savoir le lendemain qu'il n'est plus le bienvenu. Alagna se défend en évoquant le malaise physique qui se serait emparé de lui et attaque la direction de la Scala : « Quand je suis sorti de scène, personne ne s'est inquiété de savoir si j'allais bien ou pas, alors que j'ai des problèmes de glycémie (...) Il y a non-assistance à personne en danger.»3
En janvier 2007, il publie son autobiographie
Je ne suis pas le fruit du hasard
voici les airs que j'ai choisi j'espère que vous aimerez!!